Un locataire qui a cessé de payer son loyer ? Des dommages matériels conséquents ? Voici les pièges les plus courants de tout propriétaire ! L’assurance loyers impayés est la solution ! Cependant, s’y retrouver parmi les nombreux termes et garanties n’est pas chose aisée. Voyons ensemble comment choisir la meilleure assurance GLI sans risque à assurer à tout prix et les scénarios dans lesquels elle n’est pas vitale. Commençons !
Quelle est la raison d’être de l’assurance loyers impayés ?
L’assurance loyers impayés permet aux propriétaires de louer leurs biens plus sereinement. En cas d’insolvabilité financière du locataire, l’assureur se substitue au locataire afin d’indemniser le propriétaire. En d’autres termes, si le locataire ne paie pas les loyers dus, la garantie loyers impayés (GLI) paiera le montant dû à sa place, ce qui inclut les charges et les taxes.Le délai de la garantie et les conditions de déclenchement dépendent des termes du contrat ainsi que de l’existence de garanties complémentaires. La majorité du temps, l’assurance loyers impayés ne concerne pas seulement l’impayé mais couvre également les frais de dégradation du bien, ainsi que les frais de procédure (honoraires d’avocat, frais d’huissier, honoraires d’avocat…) et la défense juridique.
Certaines offres vont plus loin et proposent des garanties supplémentaires, par exemple, l’assurance d’une expulsion prématurée du locataire, l’assurance des surfaces locatives vacantes ou encore l’assurance des frais liés aux travaux de reconstruction du bien locatif après détérioration.
L’assurance loyers impayés fonctionne comme toute autre assurance. L’assuré doit payer des primes mensuelles afin d’être protégé contre les risques spécifiés dans le contrat. Le montant des primes est déterminé par le montant du loyer que le locataire paie. En réalité, la compagnie d’assurance couvre le coût du loyer que le locataire ne paie pas, et le montant dépend du montant du loyer.
Dans quelles circonstances faut-il souscrire l’assurance loyers impayés ?
L’assurance loyers impayés peut être un énorme soulagement pour les propriétaires : louer son logement oui, mais devoir faire face à des locataires défaillants, pas vraiment ! Le coût d’une assurance loyers impayés n’est pas minime, mais il peut être justifié par rapport au montant qui pourrait être engagé en cas de loyers impayés et de dommages matériels, ainsi que par rapport aux frais de justice… Elle peut coûter entre 2 et 5 % du loyer annuel de votre bien, ce qui constitue un investissement d’autant plus intéressant lorsque vous vous trouvez dans l’un des deux scénarios suivants :
- Le loyer représente une part importante de vos revenus : plus vous en dépendez au mois le mois, plus les risques de loyers impayés ou de dommages (ou tout litige entre vous et le locataire) peuvent entraîner un montant important de.
- Vous êtes tenu de rembourser le prêt. Le non-paiement des loyers de votre bien pourrait entraîner des problèmes dans le paiement du prêt. Assurer votre bien contre une police d’assurance couvrant les loyers non payés peut vous éviter une situation financière délicate.
En cas d’arriérés de loyer, les procédures pour obtenir satisfaction sont coûteuses, les règlements à l’amiable sont extrêmement rares… Sans l’assurance GLI Si vous vous trouvez dans l’un des scénarios mentionnés ci-dessus, vous pourriez perdre plus que quelques mois de loyer impayé. Dans tous les cas, il est vital d’évaluer les différents contrats GLI avant d’en signer un. En tout état de cause, il est important d’évaluer les différents contrats GLI avant d’en signer un. En jouant le jeu, vous serez en mesure de trouver un contrat d’assurance loyers impayés qui répondra au mieux à vos besoins et à vos exigences. Notre outil est entièrement gratuit et totalement anonyme. Les prix les plus compétitifs sont à comparer !
Quel est le meilleur moment pour souscrire une assurance loyers impayés ?
Même si nous recommandons vivement la souscription d’une police d’assurance loyers impayés, certaines circonstances la rendent moins nécessaire, notamment lorsqu’une autre solution est employée. Voici quelques options auxquelles vous pouvez penser pour vous protéger du risque locatif :
- Le dispositif VISALE (VISA pour le logement et l’emploi) a été créé et est géré par Action Logement, ce dispositif aide les propriétaires et les locataires à résoudre leurs problèmes de loyer. En quoi consiste ce dispositif ? VISALE est un contrat de garantie qui protège le propriétaire contre les loyers impayés et les dégradations pendant une durée maximale de 36 mois. Le propriétaire est assuré de percevoir son loyer sans défaillance ni franchise et ce, sans frais. Cela permet également au locataire d’obtenir un garant impayé et sans avoir besoin de contacter les membres de sa famille, et d’assurer son propriétaire potentiel. Les conditions d’éligibilité sont remplies pour que les deux parties puissent bénéficier de ce service.
- Le garant : qu’il soit solidaire ou non, permet au propriétaire de se retourner contre le garant en cas de défaillance du locataire. Attention, il ne s’agit pas d’une assurance. Le garant s’engage par un acte de cautionnement à être le relais du locataire et à payer ses dettes de loyer. La caution est un moyen de payer les loyers impayés, mais ce n’est pas une solution pour les arriérés de loyer car il n’y a pas d’autre protection mise en place.
- Le dépôt de garantie est souvent considéré à tort comme une caution ; le dépôt de garantie est un montant qui est exigé par le propriétaire au moment de la signature du bail. Il s’agit d’une possibilité dans le cas où le propriétaire ne paie pas le loyer ou cause des dommages à la propriété. La plupart du temps, le propriétaire prend le dépôt de garantie et le restitue à l’expiration du bail, s’il n’y a pas eu de problèmes de location. Les conditions d’utilisation, également appelées déductions du dépôt de garantie, sont décrites dans le bail et signées par les deux parties. Les montants du dépôt de garantie sont plafonnés (1 mois de loyer maximum et ne comprend pas les charges).
- La garantie de loyer qui n’est pas prise en charge dans le contrat d’assurance multirisque habitation (MRH) ou le contrat de groupe du cabinet de gestion : il se peut que vous n’ayez pas besoin d’une GLI car vous êtes déjà couvert pour ce risque par un autre contrat. Vérifiez les conditions d’indemnisation et les garanties et les conditions d’éligibilité des locataires pour éviter tout conflit avec la compagnie d’assurance.
Quels sont les risques couverts par l’assurance GLI ?
Selon les assureurs et les formules, les couvertures d’assurance varient. Dans l’ensemble, l’assurance GLI offre un large éventail de garanties, c’est pourquoi elle vaut le risque qu’elle représente pour les prêteurs. Voici les principaux risques qui sont couverts par cette assurance, qu’ils soient sous forme de garanties de base ou d’une option
- le paiement des charges, loyers et taxes dus par un locataire mauvais payeur ;
- le paiement des destructions, détériorations ou dégradations sur le patrimoine immobilier ;
- le paiement des loyers en cas de départ prématuré du locataire (qui quitte sans préavis) ;
- le paiement des loyers au moment du décès du locataire
- les frais de contentieux relatifs à la perception des loyers
- les frais de contentieux relatifs à la gestion des baux
- le paiement des loyers pendant la durée d’un loyer impayé (en l’absence du locataire).
Nous pensons que les trois garanties fondamentales d’une assurance loyers impayés sont :
- la garantie des loyers impayés ;
- la garantie de la détérioration de l’immeuble
- la garantie de recours (protection juridique).
Comment souscrire à l’assurance loyers impayés la plus fiable ?
Tout d’abord, nous vous recommandons de choisir un contrat aux conditions souples et très strictes quant à l’éligibilité du locataire comme la nécessité d’un grand nombre de pièces justificatives pour être payé Ne présumez de rien de positif ! En outre, nous vous encourageons à examiner de près la durée des garanties ainsi que le plafond d’indemnisation. Selon les estimations, la durée acceptable de la garantie devrait être d’au moins 30 mois et le plafond d’indemnisation fascinant de 70 000 EUR par sinistre.
En général, l’assurance loyers impayés n’est pas soumise à une franchise. Cependant, il se peut que vous trouviez des contrats qui ont une franchise, auquel cas vous devriez jeter un coup d’œil aux nombreux autres contrats qui n’ont pas de franchise ni de délai de carence.
Le niveau de couverture est également un élément important dans le choix de votre assurance. Une bonne assurance GLI ne se contente pas d’offrir la garantie des loyers impayés et va plus loin. Ne choisissez pas un assureur qui ne propose que cette garantie, ou qui privilégie l’option caution lorsque votre budget ne vous permet pas de payer plus.Enfin assurez-vous de connaître les conditions d’éligibilité à la garantie de loyer stipulées par la compagnie d’assurance pour vous assurer qu’elles sont raisonnables, sous peine de rencontrer des difficultés pour trouver un locataire qui accepte d’être protégé.
Cette assurance peut coûter entre deux et cinq pour cent du loyer annuel du bien, selon la compagnie d’assurance et les choix effectués. Certaines compagnies offrent des rabais la première année. N’hésitez donc pas à comparer !
Quand dois-je souscrire une assurance GLI ?
Vous trouverez ci-dessous deux façons de souscrire à une assurance loyers impayés. L’assurance loyers impayés est disponible en tant qu’individu, ou en tant qu’offre pour un groupe :
Les démarches à effectuer pour obtenir une assurance varient en fonction de la durée.
- Pendant la durée du bail Si vous décidez de contracter une assurance GLI pendant la durée du bail, vous devez alors démontrer à la compagnie d’assurance que le locataire n’a pas été en défaut de paiement au cours des six ou douze derniers mois. Vous devez également fournir le dossier de location que vous avez constitué à la signature du bail.
- Lors de la signature du bail, vous devrez fournir à l’assureur divers éléments qui lui permettront d’évaluer le risque et d’accepter ou de refuser votre demande. Chaque assureur a sa propre définition des preuves qu’il souhaite voir. Ainsi, vous devrez peut-être établir un inventaire des documents concernant la pièce d’identité du locataire ainsi que les indemnités, les fiches de salaire et le dernier avis d’imposition. Le bail signé et l’état des lieux, ainsi que l’attestation d’assurance de votre logement sont généralement exigés. Le locataire doit être en règle pour que la compagnie d’assurance accepte le dossier et vous rembourse les garanties prévues au contrat.